Aide à l’étude de l’épître à Tite.
Pour une étude approfondie, voir divers ouvrages sur https://www.bibliquest.net/Commentaires_liste_etudes.htm
Table des matières :
2 Chapitre 1:1-4 — Cadre du sujet de l’épître
3 Chapitre 1:5-16 — Veiller au sain enseignement
4 Chapitre 2 — Conduite personnelle correspondant au sain enseignement
5 Chapitre 3 — Conduite devant le monde et dans l’assemblée
De même que Timothée avait été délégué par l’apôtre Paul pour mettre de l’ordre à Éphèse, Tite est délégué par lui pour redresser la situation en Crête. L’apôtre lui avait déjà donné une fois une mission, à Corinthe (2 Cor. 8:6 ; 12:18). Timothée avait premièrement à réduire au silence certains faux docteurs, et ensuite à s’occuper de ce qui convient à la maison de Dieu ; de manière semblable, Tite avait premièrement à établir des anciens, puis à faire taire certaines personnes, et enfin à annoncer le sain enseignement quant à la conduite individuelle.
D’une manière bien adaptée au sujet de son épître, l’apôtre se présente d’une manière qui souligne à la fois un esprit de grande soumission (esclave) et une position d’autorité (apôtre), et tout de suite il insiste sur ce que « la foi des élus » et la « connaissance de la vérité » sont « selon la piété » et dans « l’espérance de la vie éternelle ». Autrement dit on ne peut pas dissocier le sain enseignement d’avec la vie de foi et de piété ni d’avec la vie éternelle qui nous est réservée.
Timothée avait, semble-t-il seulement à contrôler que ceux qui désiraient la charge d’anciens étaient convenables pour cette charge. Tite avait directement à en établir. Les qualités requises pour ces anciens ou surveillants sont semblables, sauf que vu le mauvais caractère des Crétois, il fallait être capable d’exhorter et de réfuter les contredisants.
Ce caractère pernicieux était très fort et généralisé en Crète, et agissant parmi les chrétiens, il se traduisait par des conduites désastreuses, destructrices et malfaisantes, se servant spécialement des idées judaïques. Ces gens égaraient dans tous les domaines matériels, moraux, spirituels, doctrinal. Ils devaient être repris énergiquement.
Tite devait présenter aux croyants quelle conduite suivre pour qu’elle soit en accord avec le sain enseignement (2:1). L’apôtre traite successivement les différentes classes d’âge (2:2-8). Il y a une insistance sur les mots « sain » et « sobre ». Il y a des convenances à respecter. Les personnes âgées reçoivent l’enseignement général, mais pas d’exhortations directes ; les jeunes femmes sont enseignées par les femmes âgées ; les jeunes hommes par l’exemple de celui qui enseigne (Tite). Les esclaves devaient « orner l’enseignement de notre Dieu Sauveur » (2:9-10). Pour tous, c’est la grâce de Dieu qui enseigne à vivre sobrement, justement, pieusement, attendant la venue du Seigneur (enlèvement) et Son apparition, et en attendant, à être zélé pour les bonnes œuvres (2:11-15).
Vis-à-vis des autorités de ce monde, les croyants ont à être soumis prêts à toute bonne œuvre et plein de douceur. Le contraste est complet par rapport à leur ancienne conduite pleine de méchanceté, et résumée par « haïssables nous haïssant l’un l’autre » (3:1-3). Le changement quand ceux qui ont cru sont venus à la foi a été radical : non pas des œuvres, mais le lavage de la régénération et le renouvellement de l’Esprit Saint en vue d’un héritage céleste (3:4-7). Deux fois l’apôtre insiste pour que les croyants soient les premiers (= excellents) dans les bonnes œuvres. Tite est mis en garde contre les vaines discussions et l’esprit de parti (3:8-11).
À la fin de sa lettre, l’apôtre fait plusieurs projets pour plusieurs serviteurs : l’esprit de zèle, avec le soin des détails, domine, en vue de porter du fruit pour le Seigneur (3:12-15).
« La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, nous enseignant que, reniant l’impiété et les convoitises mondaines, nous vivions dans le présent siècle sobrement, et justement, et pieusement, attendant la bienheureuse espérance et l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ » (2v11-13)
« Nous étions… haïssables nous haïssant l’un l’autre. Mais quand la bonté de notre Dieu sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva… selon sa propre miséricorde » (3v3-5)